Raclette.
Un mythe au fromage fondu.
L’histoire de la raclette.
Dérivé du verbe « racler », le nom de la raclette fait référence au mode de préparation traditionnel, car l’on raclait le fromage fondu directement sur la meule, initialement appelée “fromage rôti”.
On raconte que c’est un poète du nom de Perollaz qui la baptisa ainsi durant l’exposition Cantonale Valaisanne de 1909.
Selon la légende, les bergers savoyards et suisses avaient pour habitude de faire un grand feu pour se réchauffer l’hiver. Un jour, un berger a laissé son fromage trop près du foyer, la meule a commencé à fondre, l’obligeant à «racler » le fromage avec son couteau. Trouvant cela délicieux, il renouvela l’expérience chez lui, puis avec des amis puis, le bouche à oreilles faisant son travail, la raclette traditionnelle était née !.
On ferait de la « raclette » depuis le 12ème siècle dans les montagnes suisses et savoyardes. On trouve les premières traces écrites de ce mode de préparation du fromage, dans la région de Valais (en Suisse), aux alentours de 1574.
C’est une région, comme la Savoie, assez montagneuse, dont le fromage était la principale source de nourriture des habitants des alpages.
Il faudra cependant attendre le 20ème siècle, pour que ce plat d’excellence descende dans les vallées et se transforme de plat de paysan en plat national Suisse et de renommée internationale.
Cet incontournable de l’hiver, que l’on a l’impression de connaître depuis toujours, n’est en réalité consommé que depuis environ 50 ans en France. Avant la deuxième moitié du 20ème siècle, ce plat iconique ne se consommait presque que dans les montagnes suisses.
Nous vous proposons la véritable raclette à racler. Servie avec salade, charcuterie, et pommes de terre.
Raclette de Savoie
C’est même exactement en 1975 que RichesMonts, en collaboration avec l’industrie spécialisée dans les objets culinaires Tefal, a développé le premier appareil à raclette domestique que l’on connaît tous.
A l'époque, RichesMonts produit déjà un fromage de montagne et l'adapte alors pour reproduire la "recette" inventée par hasard par les bergers savoyards. La demi-meule de fromage à raclette RichesMonts était placée sous une rampe équipée d'une résistance et chacun raclait à tour de rôle le fromage fondu.
Dans les restaurants le "maître racleur", réalisait même cette opération pour le clients. Grâce à l'engouement pour les sports d'hiver dans les année 1970, la raclette traditionnelle s'est rapidement imposée comme symbole culinaire des séjours à la montagne.
Le patrimoine culinaire français, compte plus de 1000 fromages, et il y a de nombreuses sortes de raclettes.
L’une d’elle, la raclette de Savoie, a obtenu une IGP, Indication d’Origine Contrôlée, en 2017 et rejoint ainsi les 54 AOP et IGP fromagères en France. Elle fait partie des 8 fromages estampillés IGP ou AOP de la région, avec notamment les célèbres Reblochon ou Emmental.
Pour obtenir cette appellation, le fromage à raclette de Savoie doit répondre à certains critères comme :
• La zone de production : elle s’étend sur l’ensemble du territoire des pays de Savoie,
• Des étapes de production rigoureuses pour obtenir des meules de dimension, épaisseur, aspect et poids bien précis uniquement à base de lait de vaches locales.
Aujourd’hui, les français consomment en moyenne 1Kg de fromage à raclette par foyer et par an, l’équivalent de 11 litres de lait de vache, et la tendance se veut à la hausse. C’est plus de 60 000 tonnes de fromage à raclette qui sont vendues chaque année en France, ce qui correspond à la production annuelle de près de 95 000 vaches !
Pour réinventer vos soirées raclette party, n’hésitez pas à remplacer vos accompagnements classiques (pommes de terre et charcuterie) par d’autres : légumes de saison, fruits de mer, plateau de viandes, etc… Laissez-vous tenter, en remplaçant les pommes de terre par de la betterave, des patates douces ou encore du potimarron pour varier les saveurs.